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Février 1999
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Parmi les 400 plus riches américains recensés l'an dernier (Forbes - 12 oct.1998), il y en a 229 qu'on qualifie de "self-made man" , 21 qui ne sont pas nés en Amérique, et encore 38 dont les parents étaient des immigrants. Ces chiffres sont bien différents de ceux qui prévalent chez nous : en Allemagne par exemple, plus de la moitié des 60 milliardaires ont des fortunes qui remontent avant la 2ème guerre mondiale, dont 12 datent d'avant la fin du 19ème siècle. Une seule des fortunes du pays a été le fruit d'une entreprise fondée pendant cette décennie. Pour analyser ces résultats, on devrait se rappeler qu'il y a 5 manières de trouver du capital, élément indispensable pour saisir des opportunités et réaliser l'indépendance : Profitant des conditions locales les entrepreneurs utilisent certaines méthodes : pensez à la Russie, où l'épargne individuelle a été anéantie par la débâcle des finances publiques et où les marchés financiers ne fonctionnent pas et ne vous étonnez pas que les entrepreneurs fassent partie de la mafia (le voler) ou qu'ils votent communiste (nomenclatura - le recevoir de l'Etat) ! Et pensez aux 40'000 informaticiens français qui travaillent en Californie ! Le but de ce bulletin de l'Association pour l'Esprit d'Entreprise et l'Indépendance n'est pas de donner des explications ou de chercher des excuses, mais de contraster, de faire ressortir des vérités : l'indépendance nécessite une prise de risque et demande des capitaux. A ce stade, l'AEEI n'envisage pas de fournir des capitaux. D'abord, il s'agit de s'adresser à ceux qui font une carrière et ont toutes les compétences pour valoriser le cours des actions de l'entreprise où ils travaillent (Maximize shareholders wealth).
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Plus ils sont compétents, plus ils se doivent de considérer l'indépendance, même s'ils n'imaginent pas qu'un jour ils seront eux-mêmes les gens qu'on met à la rue : il n'y a plus de sécurité d'emploi.
L'indépendance, c'est difficile, mais pourquoi se lamenter, pourquoi douter de soi. Quand on vit dans un milieu défavorable on n'a pas le succès facile. Et en Suisse on ne tolère même pas l'échec alors on ne tente rien. On n'est pas en Amérique. Le Suisse moyen est jaloux, il n'aime pas que quelqu'un réussisse, il a fait de son sentiment de justice le lit d'un étatisme asphyxiant. Quelle justice ? Celle de la démagogie politique qui induit des comportements d'assisté. Celui qui devient de plus en plus dépendant du système en exploitant toutes les allocations possibles est-il meilleur que le riche qui exploitait le pauvre ? Avec l'AEEI ceux qui veulent l'indépendance préparent un projet, élaborent une stratégie, construisent un réseau, ont des contacts et surtout confirment leur but et leur volonté de l'atteindre : alors quand le moment sera venu l'AEEI servira aussi à leur donner accès aux capitaux dont les créateurs d'entreprise ont besoin. Maintenant, pour lancer une entreprise ou se mettre à son compte, on peut s'imprégner d'une philosophie dynamique, pratiquer une manière de travailler positive, ne plus garder une place, mais offrir un service. On ne va plus dire : je n'aime pas vendre. Celui qui pense en terme d'offre et de services est naturellement porté par la qualité de ce qu'il peut contribuer à réaliser. Vendre devient une partie intégrante de l'activité quand on a quelque chose à offrir. Ceci s'applique déjà à l'employé comme à l'indépendant. Le dynamisme d'une entreprise dépend du dynamisme et de la créativité de chacun de ses membres et le champ d'action immédiat est immense. L'exercice développe la forme, la pratique amène à la compétence. Une fois dans la perspective d'offrir un service on découvre naturellement des opportunités. Peu à peu on tourne son regard vers l'avant. La nouvelle économie sera une économie de services, elle sera une économie de réseaux et de relations : plus vite on s'y met, mieux on réussira. |
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Updated on 1999 février 05 at 11:39:29 ![]() ![]() ![]() |